Découvrez les profils professionnels figurant dans le Répertoire de la Région autonome Vallée d'Aoste, par secteur économique (agriculture, tourisme, industrie, etc.) avec leur description en termes de « niveaux minimums de compétences », c’est-à-dire de connaissances et de compétences nécessaires à l’exercice des activités professionnelles typiques des différents profils.
L’exploitant agricole en montagne est un opérateur aux compétences de base polyvalentes qui lui permettent d’opérer dans des petites exploitations agricoles, où l’activité d’élevage (principalement des bovins laitiers ou de boucherie) est associée à des activités de production végétale ou à des activités de transformation des produits.
Avec le développement des activités d’intégration entre l’agriculture et le tourisme/l’environnement, l’opérateur agricole dans le contexte de la montagne peut également travailler dans l’agritourisme ou l’hôtellerie rurale et dans la gestion de points de vente directs.
Il possède des compétences qui lui permettent d’effectuer les opérations fondamentales relatives à l’élevage d’animaux domestiques et aux cultures propres aux contextes alpins : fruiticulture, viticulture, horticulture et céréaliculture. L’exploitant agricole dans un contexte montagnard possède également les connaissances de base pour gérer de simples activités de activités de transformation des produits agricoles.
Outre des compétences techniques et professionnelles spécifiques, l’exploitant doit être en mesure de résister à la fatigue et aux conditions climatiques et doit travailler avec respect et attention aux aspects environnementaux et de bien-être des animaux.
Du point de vue exécutif, l’agent forestier s’occupe de l’entretien des ressources forestières, intervient pour effectuer l’abattage d’arbres, l’aménagement et le débardage de feuillus et de conifères de dimensions allant de petites à grandes et des autres espèces forestières présentes dans le contexte environnemental où il exerce son métier.
L’agent forestier exerce son activité essentiellement dans les zones boisées et forestières dont le terrain présente des conditions d’une complexité variable en relation avec les interventions de gestion et d’entretien des ressources forestières et des arbres. Il joue essentiellement un rôle d’exécutant, et opère généralement sur la base des indications reçues de son chef d’équipe ou responsable, et interagit avec les autres profils au sein d’un groupe de travail sur un chantier.
Dans le cadre des travaux de gestion et d’entretien des ressources forestières, il utilise la tronçonneuse et les équipements forestiers afférents, conformément aux modalités techniques opérationnelles requises pour utiliser ces outils, dans le respect des normes de sécurité spécifiques pour l’utilisation de ce type d’équipement.
Les principales activités de l’agent forestier sont :
L'opérateur d’un agritourisme est un entrepreneur agricole qui fournit des services relatifs à la location de chambres et de logements, au service de repas et collations, à la dégustation des produits de l’entreprise, des fermes pédagogiques et, éventuellement, à l'organisation d’activités récréatives, culturelles, sportives, d’excursions et d’hippotourisme, en liaison et en complément de l’activité agricole, qui doit toutefois rester prépondérante. L'opérateur d’un agritourisme est également une personne dont l’activité a pour cadre une ferme pédagogique, toujours en liaison et en complément de l’activité agricole. La gestion de la ferme pédagogique consiste dans le fait d'accueillir les clients et de leur proposer des activités didactiques et divulgatrices, et s’adresse en priorité aux groupes scolaires et, d’une façon plus générale, aux consommateurs et vise à valoriser la culture agricole et rurale.
L'opérateur d’un agritourisme est un entrepreneur agricole qui, seul ou en association, gère une entreprise et peut pour ce faire compter sur une main d’œuvre familiale au sens de l’article 230 bis du code civil, ainsi que sur du personnel salarié. Il travaille bien évidemment dans le contexte professionnel d’une entreprise agricole ; le service qu’il fournit est strictement lié aux produits de son entreprise, à l’environnement, aux traditions et aux initiatives culturelles du monde agricole, et a ceci de particulier que son cadre de travail s’étend à l’ensemble du territoire.
Si l’activité de l'opérateur a pour cadre une ferme pédagogique, il se trouvera essentiellement en contact avec des groupes d’élèves, mais aussi avec un public adulte ; il est donc appelé à communiquer avec des élèves de tous les âges, avec des enseignants et avec différents types de publics adultes ; il lui faut donc adopter divers styles de communication, tout en conservant son approche pédagogique. Les parcours didactiques doivent répondre aux multiples attentes d’un public de visiteurs varié, et la programmation doit être conçue pour satisfaire des exigences diverses.
Au plan régional, les prestations de service de l’opérateur d’un agritourisme sont encadrées par la loi régionale n° 29/2006 et, au plan national, par la loi n° 96 du 20 février 2006 portant réglementation de l’agritourisme.
Les principales activités de l’opérateur d’un agritourisme sont :
L’instructeur forestier en abattage, façonnage et débardage est un expert des techniques employées dans les travaux forestiers, l’abattage des arbres et les processus de formation et d’entraînement des opérateurs du secteur. Il s’occupe tant de coordonner la réalisation des opérations et de superviser les interventions sur le chantier forestier que de transmettre les connaissances liées aux techniques et aux procédures aux opérateurs forestiers, y compris dans le cadre d’interventions de formation spécifiques et/ou de chantiers didactiques.
L’instructeur forestier exerce son activité tant sur des chantiers forestiers, où il s’occupe de la coordination et de la supervision des interventions d’abattage, de façonnage et de débardage, que sur des chantiers forestiers didactiques ou dans d’autres lieux où les équipements forestiers sont utilisés, où il gère les activités de formation et d’entraînement techniques. Il opère en toute autonomie, conformément aux indications du responsable du chantier forestier, dans le cadre des interventions de sylviculture et d’abattage des arbres, en coordonnant son action avec les opérateurs de secteur présents sur le chantier et avec l’équipe didactique pour ce qui est du déroulement de l’activité de formation.
Il connaît les techniques d’abattage, de façonnage et de débardage les plus modernes, ainsi que l’utilisation et l’entretien des outils et machines employées dans le cadre du travail en autonomie comme en équipe, en veillant tout particulièrement à la sécurité et à la prévention des accidents, et transmet ses connaissances.
Les principales activités de l’instructeur forestier en abattage, façonnage et débardage sont :
Le chargé de maintenance des espaces verts aménage, arrange et entretient/soigne les espaces verts, massifs, parcs, arbres et jardins publics et privés. Il prépare le terrain, met en place les plantes, réalise la plantation puis la gère, en appliquant les techniques de culture et de traitement nécessaires ; il gère l’entretien ordinaire et extraordinaire, la taille des principales espèces ornementales, dans le respect, notamment, des « Lignes directrices pour la gestion des espaces verts urbains et première indications pour une planification durable »; il traite les plantes à l’aide de produits phytosanitaires dans le respect des limites fixées par la législation en vigueur. Il est en mesure de récupérer et d’éliminer correctement le produit des coupes et des tailles. Il sait utiliser correctement les appareils et équipements spécifiques.
Le chargé de maintenance des espaces verts exerce son activité professionnelle dans divers contextes et divers types d’entreprises, telles que des coopératives d’entretien d’espaces verts, des points de vente de ce secteur, des jardineries, des entreprises spécifiques s’occupant de la réalisation et de l’entretien d’espaces verts.
Les principales activités du chargé de maintenance des espaces verts sont :
Pour l’inscription au registre des entreprises, aux fins de l’exercice de l’activité d’entretien de zones vertes, il est nécessaire que le chef d’entreprise ou un membre du personnel, en qualité de responsable technique, ou bien un associé, collaborateur familial, possède la qualification de chargé de maintenance des espaces verts.
Pour acquérir la qualification de chargé de maintenance des espaces verts, il est nécessaire de réussir un examen spécifique, après avoir suivi un cours d’une durée de 180 heures, dont 60 heures d’activités pratiques au moins.
L’ouvrier du bâtiment intervient, au niveau exécutif, dans la réalisation et la finition des constructions, et s’occupe notamment de l’aménagement du chantier de construction, de la réalisation de parties de murs et de structures, ainsi que de la finition et de l’entretien de parties de bâtiments.
Il exerce son activité dans le secteur du bâtiment, sur des chantiers de construction d’ouvrages civils, industriels et aussi infrastructurels. Son rôle est essentiellement exécutif : il reçoit normalement des indications du chef d’équipe, du chef de chantier ou des techniciens et interagit ensuite avec les autres personnels pour réaliser les tâches qui lui ont été confiées (par ex. autres ouvriers, manœuvres, etc.).
Il peut travailler tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, dans des conditions où il est fréquemment exposé au bruit, à la poussière et aux intempéries. L’activité implique des efforts physiques considérables et continus dans le temps, prévoit l’utilisation d’équipements et d’outils de chantier, ainsi que de dispositifs de protection, dans le respect des normes de sécurité spécifiques.
Les principales activités de l’ouvrier du bâtiment sont :
Le technicien de chantier du bâtiment organise, gère et contrôle les activités du chantier du bâtiment, en définit le programme exécutif et décide des modalités opérationnelle les plus indiquées pour l'installation du chantier et l'exécution des travaux. Sur la base du projet, des spécificités d’exécution et du budget attribué, il gère les activités du chantier en assurant le respect du calendrier et des standards de résultat fixés ; il supervise la bonne réalisation des travaux et favorise le respect des procédures et des normes en matière de sécurité et de qualité.
L’action du technicien de chantier du bâtiment a pour cadre le secteur des constructions dans les entreprises de construction de moyennes et de grandes dimensions. Il dispose d’une large autonomie pour interpréter les exigences de son supérieur/client et les traduire en missions opératives pour ses collaborateurs. Le technicien de chantier du bâtiment est une figure intermédiaire entre la direction technique de l’entreprise, la direction des travaux, les ouvriers et les entreprises sous-traitantes. Sur la base des directives reçues, il gère l’avancement du chantier en veillant à la sécurité, à la programmation et à la comptabilité des travaux.
Dans le cadre de son travail, il utilise des matériaux et des équipements de sécurité spécifiques.
Les principales activités du technicien de chantier du bâtiment sont :
Le Disability manager ou responsable de l’insertion professionnelle sur le lieu de travail s’occupe du processus d’intégration professionnelle des personnes handicapées et défavorisées au sein des entreprises et des organismes publics. Il remplit une fonction de facilitation et de médiation visant à accompagner et soutenir d’une part la personne avec handicap ou désavantage et de l’autre l’employeur ,afin de garantir des conditions de travail qui respectent les besoins du travailleur, en valorisant ses capacités et potentialités et en rendant l’insertion et le séjour au travail optimaux pour les deux parties. À cette fin, il assure, également à travers la participation d’autres ressources de l’entreprise, la surveillance des différentes phases de l’insertion professionnelle: de la planification, de la recherche, de la sélection, de l’insertion, à la gestion des activités de développement professionnel et de suivi et d’entretien du poste, en gérant la relation au sein de l’organisation et avec le réseau territorial des services sociaux et du travail. Il peut agir non seulement en ce qui concerne les personnes handicapées, mais aussi dans le cadre des mesures de protection sociale des entreprises, afin de soutenir l’organisation dans la définition d’interventions visant à prévenir les difficultés et à gérer les besoins des travailleurs exposés à une plus grande fragilité et à promouvoir le bien-être organisationnel.
Le Responsable de l’insertion professionnelle sur le lieu de travail ou Disability manager agit, en tant qu’employé ou consultant, au sein d’organismes publics et d’entreprises à but lucratif et à but non lucratif. Dans le cadre de ses activités, il intervient avec autonomie technique et organisationnelle dans la conception des interventions d’insertion/ la réinsertion professionnelle et les relations avec les travailleurs, les personnes de contact des services sociaux, les structures et les fonctions de l’entreprise concernées (personnel de sécurité et de prévention des accidents, gestion des ressources humaines, délégués syndicaux, etc.). Le degré de spécialisation de son activité dépend des caractéristiques et de l’ampleur de l’organisation. Les références qui régissent son activité sont représentées par l’article 10 du décret législatif 75/2017, par le décret législatif 151/2015 et par les directives relatives au placement ciblé des personnes handicapées approuvées par le décret du 11 mars 2022, n. 43.
L’action de l’équipier de première intervention a pour cadre les services antiincendie et la gestion des urgences sur des sites tels que les tunnels et galeries, les lieux où sont organisés des manifestations et spectacles publics, les ports et aéroports, y compris les aires afférentes auxdites structures, où sa première mission est de contribuer à garantir la protection des personnes et des biens contre les risques et/ou les conséquences d’incendies ou d’autres événements accidentels de diverses origines (humaine, matérielle et naturelle).
Il agit au sein d’une équipe de première intervention, dont l’objectif est de maintenir en temps réel et en permanence les meilleures conditions de sécurité, en utilisant pour ce faire tous les moyens techniques et organisationnels à sa disposition. Il agit dans le cadre des procédures définies par des plans d’intervention préétablis et dans le plein respect des modalités techniques et opérationnelles prévues par ceux-ci, ainsi que sur la base de consignes orales ponctuelles. Les situations opérationnelles, en cas d’urgences et/ou de danger imminent, peuvent par ailleurs requérir des capacités d’autocontrôle et de réaction immédiates.
Il agit en relation avec le système de sécurité dont l’infrastructure est dotée. Pour remplir sa mission, il utilise du matériel et des équipements spécifiques (DPI, tenue d’intervention, équipement des véhicules en dotation, instruments de relevé, matériel de secours, etc.) et dispose par ailleurs de systèmes de radiocommunication.
L’exercice de l’activité d’équipier de première intervention n’est sujette à aucune règlementation. Compte tenu des caractéristiques des activités et du contexte de l’exercice de ce rôle, les conditions suivantes sont en général requises :
Formation spécifique
La formation pour ce profil prévoit :
Cette formation est complétée par une formation spécifique, relative aux caractéristiques du contexte opérationnel de référence, à savoir les tunnels et galeries, les lieux où sont organisés des manifestations et spectacles publics, les ports et aéroports, y compris les aires afférentes auxdites structures. Cette formation, relative aux machines et équipements utilisés, aux niveaux d’urgence et aux procédures opérationnelles liés au contexte d’exercice de l’activité, peut être effectuée durant la phase d’insertion professionnelle et complétée par une formation continue et des remises à niveau périodiques.
Les principales activités de l’équipier de première intervention sont :
L’agent administratif-secrétaire travaille, au niveau exécutif, dans le contexte d’un bureau et intervient dans les processus administratifs et de secrétariat, pour gérer les divers aspects techniques, organisationnels et technologiques, et évaluer les priorités et les exigences exprimées.
Il travaille dans des entreprises publiques ou privées de tous les secteurs économiques et exerce son activité au sein d’un secrétariat et/ou d’un bureau administratif.
Son rôle est essentiellement exécutif et l’ampleur de ses tâches varie en fonction des dimensions de l’organisation. Il reçoit les indications du responsable administratif et/ou du secrétariat de direction et interagit avec les autres opérateurs en vue de la réalisation des tâches à remplir (préposés à l’enregistrement, standardistes, réceptionnistes, ...).
Il utilise les logiciels et les applications de bureau, les services internet, l’agenda et les équipements tels que l’ordinateur, le téléphone, la photocopieuse, l’imprimante et le scanner.
Les principales activités de l’agent administratif-secrétaire sont :
Le technicien en comptabilité assure le traitement comptable des transactions économiques patrimoniales et financières sur la base de la législation en vigueur et collabore à la réalisation du bilan. Il s’occupe essentiellement de suivre, du point de vue documentaire, l’enregistrement de chaque mouvement comptable. C’est une profession insérée dans le secteur administration et comptabilité des entreprises de toutes les tailles et du secteur productif.
Ce métier couvre les tâches typiques de l’employé de bureau et constitue la position professionnelle la plus fréquente parmi les activités administratives et comptables.
Les principales activités du technicien en comptabilité sont :
L'opérateur de transformation des viandes travaille, au niveau exécutif, dans la chaîne d’abattage et de préparation des viandes. Il travaille les viandes et réalise des produits à base de viande pour la vente. Son autonomie et sa responsabilité sont limitées au cadre fixé par les procédures et méthodes opérationnelles et par le respect des normes alimentaires et hygiéniques.
Pour effectuer les opérations d’abattage, il est nécessaire d’être titulaire d’un certificat d’aptitude spécifique. L’abattage et le dépeçage de l’animal peuvent rentrer dans le cadre des activités exercées ou non.
L'opérateur de transformation des viandes travaille dans l’industrie alimentaire, dans une charcuterie ou une boucherie, dans un abattoir ou dans une entreprise commerciale comme garçon-boucher. En général, il reçoit des indications du chef de rayon. Il utilise les méthodes et les instruments spécifiques au travail des viandes, dans le respect le plus strict des normes d’hygiène et de sécurité.
Les principales activités de l'opérateur de transformation des viandes sont :
L’Opérateur de la production de boulangerie et de produits de boulangerie intervient, au niveau exécutif, dans le processus de production de pain et d’autres produits de boulangerie, sucrés et salés. Il réalise les travaux de l’art blanc aussi bien en mode manuel qu’à travers l’utilisation de machines et d’instruments. Collabore, sous la supervision et le contrôle d’un boulanger, à l’ensemble du cycle de production, de la réception et du stockage des matières premières à la préparation du poste de travail à la gestion des phases de travail (pétrissage, levage, cuisson).
Il travaille principalement dans des boulangeries artisanales. Il peut également exercer ses activités dans des ateliers de vente au détail, des ateliers d’entreprises industrielles du secteur de la confiserie et de la boulangerie ou dans des restaurants et des hôtels. Il travaille soit comme employé, en répondant au responsable de la boulangerie ou du service, soit comme travailleur indépendant, dans des établissements de boulangerie. Le travail s’exerce dans des environnements chauffés et surtout de nuit. Pour l’exercice sous forme d’entreprise, des exigences techniques et morales sont requises.
L’Opérateur de pâtisserie intervient au niveau exécutif dans le processus de production de pâtisserie fraîche, boulangerie, pâtisseries levées, produits salés et boulangerie. Il s’occupe de réaliser les préparations de base de la pâtisserie traditionnelle en suivant les procédures prévues pour ces activités et les éventuelles indications reçues. Il travaille principalement dans des pâtisseries et des boulangeries artisanales, des bars ou des ateliers, des ateliers de production d’entreprises industrielles du secteur de la confiserie et de la boulangerie ou dans des restaurants et des hôtels. Dans l’exercice de son activité, il est principalement en relation avec les commis de cuisine, les contremaîtres et avec les gestionnaires d’exploitation. Il peut également collaborer à la gestion des relations avec les fournisseurs. Il utilise les méthodologies et technologies spécifiques de traitement des ingrédients et autres produits de pâtisserie.
Le Technicien des installations électriques installe des installations électriques à usage civil et industriel, du tertiaire et spéciaux (automatisation, domotique, installations interphoniques, installations de commande et contrôle de la climatisation/chauffage, antivol, surveillance, antennes, incendie...). Sur la base des exigences du client et dans le respect des contraintes existantes, il conçoit et dimensionne des composants et des installations de petite taille, en définissant leurs caractéristiques techniques. Il effectue les vérifications de fonctionnement de l’installation et des systèmes, en assure la maintenance et le rétablissement de la fonctionnalité en cas de panne ou d’anomalie. Il peut opérer, en qualité d’employé ou de travailleur indépendant, auprès d’entreprises d’installation et de maintenance d’installations électriques et de systèmes de différents types (domotiques, automatisation, installations de télévision et antennes, installations photovoltaïques, de climatisation et de chauffage, de surveillance). Pour exercer une activité non salariée, il faut satisfaire à des exigences professionnelles
Le technicien de maintenance électrique intervient au niveau de l’entretien des réseaux électriques et des activités d’assistance et de prévention des pannes et anomalies afin d’assurer le bon fonctionnement des machines au sein des réseaux industriels destinés à la production.
Dans le cadre de ses activités, il est en mesure de garantir tant la réalisation d’interventions d’entretien à caractère préventif que la réparation de pièces électriques en cas de panne.
Le technicien de maintenance électrique travaille dans le cadre des réseaux et structures de l’entreprise ou d’entreprises effectuant de l’entretien spécialisé pour des tiers.
Son autonomie technique et organisationnelle lui permet de réaliser ses propres activités tout en agissant en liaison avec le niveau supérieur de responsabilité au sein de l’organisation dont il fait partie, chef de secteur ou chef/coordinateur de l’équipe d’entretien.
Pour effectuer les interventions d’entretien et de réparation des machines industrielles, il utilise des équipements spécifiques et des instruments de mesure plus ou moins sophistiqués selon le niveau d’automation et de complexité des réseaux.
Les principales activités du technicien de maintenance électrique sont :
Le technicien de maintenance industrielle garantit la pleine efficience du parc de machines et/ou des réseaux industriels en effectuant des activités de réparation, de prévention de pannes et d’anomalies de fonctionnement et d’amélioration. À cette fin, il surveille les interventions de vérification du bon fonctionnement, d’entretien et de réparation de machines, de réseaux ou de parties de ceux-ci.
Dans le cadre de ses activités, les opérations de vérification, d’essais et d’entretien des réseaux sont fondamentales, à la lumière de l’évolution des solutions technologiques qui permettent et simplifient les opérations de montage et d’installation des pièces des machines industrielles, qui en allègent le poids.
Le technicien de maintenance industrielle travaille avec une large marge d’autonomie sur les réseaux et structures de l’entreprise.
Son autonomie technique et organisationnelle lui permet de réaliser ses propres activités tout en agissant en liaison avec le niveau supérieur de responsabilité au sein de l’organisation dont il fait partie.
Pour effectuer les interventions d’installation et d’entretien des pièces électriques et mécaniques des réseaux industriels, il utilise des matériaux et équipements spécifiques.
Les principales activités du technicien de maintenance industrielle sont :
Le technicien de maintenance mécanique effectue des interventions d’entretien mécanique et des activités d’assistance et de prévention de pannes et d’anomalies afin d’assurer le bon fonctionnement des machines au sein des réseaux industriels destinés à la production.
Dans le cadre de ses activités, il est en mesure de garantir la réalisation tant des interventions d’entretien à caractère préventif que de réparation des pièces mécaniques en cas de panne. Il effectue par ailleurs des activités de vérification fonctionnelle afin de contrôler le bon fonctionnement des pièces mécaniques de machines et de réseaux industriels.
Le technicien de maintenance mécanique travaille avec une large marge d’autonomie sur les réseaux et structures de l’entreprise disposant de machines avec des pièces mécaniques ou d’entreprises effectuant de l’entretien spécialisé pour des tiers.
Son autonomie technique et organisationnelle lui permet de réaliser ses propres activités tout en agissant en liaison avec le niveau supérieur de responsabilité au sein de l’organisation dont il fait partie, le chef d’atelier, en général.
Pour effectuer les tâches qui lui sont confiées, il utilise les équipements et dispositifs de sécurité spécifiques.
Les principales activités du technicien de maintenance mécanique sont :
Le carrossier (technicien en carrosserie) est en mesure d’identifier les exigences du client, de diagnostiquer les dommages au châssis et/ou à la carrosserie et aux vitres du véhicule, de planifier et d’effectuer les interventions nécessaires pour remplacer et réparer les parties endommagées du véhicule en appliquant des techniques de sablage, débosselage, masticage, ponçage, de peindre et de lustrer le véhicule et enfin, d’effectuer les vérifications de contrôle prévues avant de remettre le véhicule au client, conformément aux prescriptions de la législation en vigueur pour l’habilitation à l’exercice de l’activité de carrossier.
Le carrossier (technicien en carrosserie) travaille généralement dans de petits, moyens et grands garages, où sont effectués des processus tels que le pressage et l’assemblage de pièces métalliques et la peinture de pièces visibles.
Au sens de la législation en vigueur en matière de réparations automobiles, il est indispensable d’être titulaire de la qualification de carrossier, et de justifier d’une période d’insertion en qualité d’ouvrier qualifié employé par des entreprises œuvrant dans ce secteur pour pouvoir acquérir le titre professionnel de responsable technique en carrosserie.
Dans le cadre de son activité, le carrossier interagit avec d’autres figures professionnelles, comme les mécatroniciens, spécialistes du pneu ou d’autres techniciens, par exemple.
Il exerce son activité dans un cadre qui peut être bruyant ou caractérisé par des conditions particulières (poussières, odeurs) qui imposent l’utilisation de dispositifs de protection spécifiques (pour les yeux, les mains ou les pieds).
Les principales activités du carrossier sont :
L’agent en carrosserie intervient, au niveau exécutif, au niveau de la réparation des véhicules à moteur. Il effectue des réparations, remplace des pièces et peint les éléments accessoires du châssis et/ou de la carrosserie des véhicules, en appliquant les méthodes et les procédures de base dans le cadre des responsabilités qui lui sont confiées. Dans la carrosserie, il collabore par ailleurs à la gestion de la phase d’acceptation, de diagnostic et de contrôle/vérification de l’efficience et du bon fonctionnement du véhicule avant sa remise au client.
Pour acquérir la qualification d’agent en carrosserie et exercer l’activité de réparation de carrosseries dans le cadre d’une entreprise, il est nécessaire d’être au préalable inscrit à l’Albo Artigiani-CCIAA, (Registre des artisans de la Chambre de commerce, d’industrie, de l’artisanat et de l’agriculture) mais également de posséder des titres spécifiques, pour exercer la fonction de responsable technique de l’activité de réparation automobile (réparation de carrosserie).
Le carrossier de base travaille généralement dans de petits, moyens et grands garages, où sont effectués des processus tels que le pressage et l’assemblage de parties métalliques et la peinture de parties visibles.
Il est d’ordinaire sous les ordres d’un titulaire, d’un chef de section ou d’un chef d’équipe et, dans le cadre de ses activités, il interagit avec d’autres figures professionnelles, comme les mécaniciens, les électriciens automobiles, les spécialistes du pneu ou d’autres techniciens, par exemple.
Il exerce son activité dans un cadre qui peut être bruyant ou caractérisé par des conditions particulières (poussières, odeurs) qui imposent l’utilisation de dispositifs de protection spécifiques (pour les yeux, les mains ou les pieds).
Les principales activités de l’agent en carrosserie sont :
Le technicien du pneu est en mesure de comprendre les exigences du client, de diagnostiquer, planifier et effectuer les interventions nécessaires sur les pneus et jantes et d’effectuer l’équilibrage des roues et de vérifier leur bon fonctionnement, conformément à la législation en vigueur pour l’habilitation à l’exercice de l’activité de technicien du pneu. Il travaille dans un garage, un atelier de réparation, un centre spécialisé dans la vente et le remplacement de pneus ou chez un concessionnaire automobile.
Au sens de la législation en vigueur en matière de réparations automobiles, il est indispensable d’être titulaire de la qualification de technicien du pneu et de justifier d’une période d’insertion en qualité d’ouvrier qualifié employé par des entreprises œuvrant dans ce secteur pour pouvoir acquérir le titre professionnel de responsable technique pour l’activité de technicien du pneu.
Dans le cadre de son activité, le technicien du pneu interagit avec d’autres figures professionnelles, comme les mécatroniciens, les carrossiers ou d’autres techniciens, par exemple.
Il exerce son activité dans un cadre qui peut être bruyant ou caractérisé par des conditions particulières (poussières, odeurs) qui imposent l’utilisation de dispositifs de protection spécifiques (combinaison, chaussures de sécurité, gants).
Les principales activités du technicien du pneu sont :
Le mécatronicien d'automobiles est en mesure de comprendre les exigences du client, de diagnostiquer et de planifier les interventions nécessaires et d’intervenir tant sur la partie électrique et électronique que sur la partie mécanique du véhicule conformément à la législation en vigueur pour l'habilitation à l'exercice de l’activité de mécatronicien d'automobiles
Au sens de la législation en vigueur (art. 2 de la loi n° 224/2012), il est indispensable d’être titulaire de la qualification de mécatronicien d’automobiles pour exercer la fonction de responsable technique de l’activité de l’entreprise qui entend exercer l’activité de réparation pour la section mécatronique (qui remplace les deux précédentes sections mécanique/moteurs et électricité automobile).
La figure du mécatronicien d'automobiles couvre les activités qui étaient auparavant subdivisées entre la mécanique et l’électricité automobile. Outre ses capacités techniques spécifiques, le mécatronicien doit être doté d’une bonne manualité, de la capacité de résoudre des problèmes, de résistance physique, de précision et d’une grande attention à la sécurité sur le lieu de travail. La préparation technique exige des compétences dans les domaines tant de la mécanique que de l’électronique.
Au nombre de ses activités figurent les interventions de remplacement, modification et remise en état de tous les composants des systèmes de lubrification, d’alimentation, d’allumage, de refroidissement et de carburation des véhicules à moteur, de même que l’installation sur ceux-ci de réseaux et de pièces fixes et la réalisation d’un ensemble d’interventions introduites par le législateur et les constructeurs automobiles afin d’accroître la sécurité de la circulation routière et la préservation de l’environnement (pastille verte, révisions et visites d’entretien).
Les principales activités du mécatronicien d’automobiles sont :
Au niveau exécutif, l’agent de maintenance des véhicules à moteur intervient dans le processus de réparation de véhicules à moteur avec une autonomie et une responsabilité limitées à ce que prévoient les procédures et les méthodes de son poste. La qualification dans l’application/utilisation de méthodes de base, d’instruments et d’informations lui permettent d’effectuer avec compétence des activités relatives aux réparations et à l’entretien des systèmes mécaniques et électromécaniques du véhicule et de pourvoir à l’entretien de groupes, dispositifs, organes et réseaux.
Il collabore aux phases d’acceptation et de contrôle/vérification de l’efficience, ainsi que du bon fonctionnement lors de la remise du véhicule.
L’agent de maintenance des véhicules à moteur travaille dans le cadre d’entreprises artisanales de « mécatronique » ou d’entreprises plus grandes liées au réseau d’assistance des constructeurs automobiles, en qualité de salarié ou, après une formation complémentaire, de responsable technique.
Les principales activités de l’agent de maintenance des véhicules à moteur – orientation Réparation de pièces et de systèmes mécaniques et électromécaniques du véhicule à moteur sont :
L’électricien de réseau intervient, au niveau exécutif, dans le processus de réalisation du réseau électrique avec une autonomie et une responsabilité limitées à ce que prévoient les procédures et les méthodes de son poste. La qualification dans l’application de méthodes d’instruments de base, d’instruments et d’informations lui permet de planifier et d’organiser son travail, sur la base de projets et de schémas techniques, ainsi que de s’occuper de la pose des canalisations, du câblage, de la préparation du tableau électrique, de la vérification et de l’entretien de l’installation. Il travaille dans le cadre d’habitations résidentielles, de bureaux, de centres de production artisanaux et industriels.
L'électricien de réseau peut agir au sein d’un groupe de travail ou seul, dans des locaux privés (à usage civil) et dans des chantiers du bâtiment, en qualité de salarié ou de travailleur autonome, généralement dans de petites ou moyennes entreprises œuvrant dans les secteurs de l’installation/entretien de réseaux électriques civils et industriels.
Son activité s’étend sur toute l’année avec des horaires de travail généralement flexibles dans la mesure où ils dépendent du calendrier du chantier ; par ailleurs, en ce qui concerne les activités d’entretien, le poste peut prévoir le fait d’être repérable en cas d’urgence. Dans le cadre des activités sur le chantier, la personne chargée de l’installation et de l’entretien des réseaux électriques travaille en coordination avec les maçons, les plombiers et les fournisseurs de réseaux, matériel et équipements.
L’exercice de la profession en tant que salarié ne requiert pas d’habilitation spécifique. L’exercice de la profession en tant que travailleur autonome nécessite des compétences techniques et professionnelles spécifiques de la part de l’entrepreneur ou du responsable technique.
Les principales activités de l’électricien de réseau sont :
Le plombier-chauffagiste intervient, au niveau exécutif, dans le processus de réalisation des réseaux thermiques et hydrauliques avec une autonomie et une responsabilité limitées à ce que prévoient les procédures et les méthodes de son poste. La qualification dans l’application/utilisation de méthodes et d’instruments de base lui permet d’effectuer des activités relatives à la pose de réseaux thermiques, hydrauliques, de conditionnement et d’appareils hydro-sanitaires, et ses compétences s’étendent à l’installation, à la vérification, ainsi qu’à l’entretien et la réparation des réseaux concernés.
Le plombier-chauffagiste peut agir au sein d’un groupe de travail ou seul, dans des locaux privés (à usage d’habitation ou autre) et dans des chantiers du bâtiment, en qualité de salarié ou de travailleur autonome ; son activité s’étend sur toute l’année avec un net pic d’interventions sur les réseaux thermiques et de conditionnement à l’approche de la période hivernale et de l’été.
Ses horaires de travail sont généralement flexibles dans la mesure où ils dépendent du calendrier du chantier ; par ailleurs, en ce qui concerne les activités d’entretien, le poste peut prévoir le fait d’être repérable en cas d’urgence.
Dans le cadre des activités sur le chantier, la personne chargée de l’installation et de l’entretien des réseaux thermo-hydrauliques travaille en coordination avec les maçons, les électriciens et les fournisseurs de réseaux, matériel et équipements.
L’exercice de la profession en tant que salarié ne requiert pas d’habilitation spécifique. L’exercice de la profession en tant que travailleur autonome nécessite des compétences techniques et professionnelles spécifiques de la part de l’entrepreneur ou du responsable technique.
Les principales activités du plombier-chauffagiste sont :
L’assistante maternelle a pour tâche d’accueillir, d’aider et d’éduquer un ou plusieurs enfants (4 au maximum) âgés de 3 mois à 3 ans, de les accompagner dans leur développement physique, psychique et intellectuel, en répondant à leurs besoins primaires et en leur assurant un cadre de vie. En synergie avec les services pour la petite enfance, elle crée pour l’enfant des occasions de socialisation en rapport avec son âge et ses conditions de développement psychophysique.
L’assistante maternelle travaille essentiellement dans le contexte domestique, à son domicile, au domicile de la famille ou dans un autre endroit spécialement équipé et dans toutes les situations où la famille lui demande d’intervenir, seule ou en collaboration avec une autre assistante maternelle.
Les principales activités de l’assistante maternelle sont :
Le coiffeur/la coiffeuse de base intervient, au niveau exécutif, sur le processus de traitement de l’aspect esthétique des cheveux, avec une autonomie et une responsabilité limitées à ce que prévoient les procédures et les méthodes de son travail. Il/elle travaille dans un commerce dédié à la fourniture de services à la personne, d’ordinaire en qualité d’employé/e. Son activité s’étend sur l’ensemble de l’année, avec des horaires de travail essentiellement diurnes et qui peuvent demander une présence prolongée, si le salon de coiffure a un horaire continu. Sa charge de travail peut augmenter à l’approche de la fin de semaine et à certaines périodes de l’année. Par ailleurs, l'exercice de son métier l’amène à rester debout pendant de longues périodes.
L’activité requiert une habileté manuelle et un sens de l’esthétique, ainsi que des aptitudes au contact avec la clientèle.
L’exercice de cette profession en qualité de salarié/e ne demande pas d’habilitation spécifique.
Conformément à la loi n° 174 du 17 août 2005 (Réglementation de l’activité de coiffeur/coiffeuse) et à l’Accord entre le Ministère du travail et de la sécurité sociale, le Ministère du développement économique, les Régions et les Provinces autonomes de Trente et Bolzano pour la définition du cadre professionnel national de la figure de coiffeur/ coiffeuse – il est nécessaire pour pouvoir exercer cette activité à titre autonome d’être titulaire d’une habilitation professionnelle spécifique, délivrée sur réussite d’un examen technique et pratique précédé de :
Les principales activités du coiffeur/de la coiffeuse de base sont :
Le coiffeur/la coiffeuse intervient de façon autonome dans la réalisation de tous les traitements et services, y compris les plus poussés, qui visent à modifier, améliorer, entretenir et protéger l'aspect esthétique des cheveux et de la barbe, y compris les traitements tricologiques complémentaires. Il/elle s’occupe de la gestion de l’activité où il/elle est inséré/e, via le repérage des personnels, la programmation des services, l’organisation opérationnelle du travail des autres personnels, la mise en place de procédures d’amélioration continue, ainsi que le suivi et l’évaluation des résultats, et assume la responsabilité de la qualité des services offerts.
La profession est règlementée par la législation nationale et régionale.
Le coiffeur/la coiffeuse s’occupe de façon autonome, dans le cadre d’une entreprise dédiée à la fourniture de services à la personne, des soins et de la coiffure des cheveux et de la barbe. Ce métier demande une habileté manuelle, un sens de l’esthétique et se pratique en étroit contact avec la clientèle ; il impose de rester debout pendant de longues périodes. Le coiffeur/la coiffeuse coordonne les autres professionnels éventuellement présents et supervise la gestion du salon où il/elle travaille. La législation nationale et régionale fixe les conditions d’accès à la profession en qualité de responsable technique et/ou de titulaire d’entreprise.
Les principales activités du coiffeur/de la coiffeuse sont :
L’esthéticien/ne intervient, au niveau exécutif, sur le processus de traitement de l’aspect de la personne, avec une autonomie et une responsabilité limitées à ce que prévoient les procédures et les méthodes de son travail. Son activité comprend l’accueil et le relevé des exigences du client, le choix et l’application de lignes cosmétiques et la réalisation de traitements de base.
L’exercice de la profession est règlementé par la législation régionale qui a transposé les lois nationales.
L’esthéticien/ne travaille généralement, d’ordinaire en qualité d’employé/e, dans un commerce dédié à la fourniture de services à la personne, tel qu’un institut de beauté, centre d’esthétique, centre de bien-être ou beauty farm, ou auprès de sujets effectuant des prestations ou traitements, y compris ceux prévus par des activités relevant de l’esthétique, comme les centres ou espaces de bien-être d’hôtels, thermes, gymnases, etc.
Ce métier s’exerce au contact direct de la clientèle, amène à rester debout pendant de longues périodes et impose le port d’un uniforme. L’esthéticien/ne travaille d’ordinaire sur les indications d’un titulaire ou responsable technique justifiant d’une habilitation professionnelle.
L’esthéticien/ne utilise des équipements et des instruments spécifiques à son secteur d’activité, ainsi que des dispositifs de protection individuelle.
L’exercice de cette profession en qualité de travailleur autonome ou de responsable technique d’une entreprise est subordonné à l’acquisition de l’habilitation professionnelle, selon les normes en vigueur. La qualification d’esthéticien/ne de base n’est pas un titre habilitant à l’exercice autonome dudit métier, ni de celui de responsable technique d’une entreprise.
Les principales activités de l’esthéticien/ne sont :
L’esthéticien/ne (techniques des traitements esthétiques) intervient de façon autonome dans le processus de traitement esthétique de la personne, en effectuant des traitements visant à éliminer et/ou atténuer des inesthétismes, à l’exclusion des prestations à caractère thérapeutique.
Il/elle s’occupe de la gestion de l’activité où il/elle travaille, en repérant des ressources, en programmant des services et en s’occupant de l’organisation opérationnelle du travail des personnels éventuellement présents, de la mise en œuvre des procédures d’amélioration continue, ainsi que du suivi et de l’évaluation des résultats, en assumant des responsabilités au niveau de la qualité des services offerts.
L’exercice de la profession est réglementé par la législation régionale qui a transposé les lois nationales. L’esthéticien/ne (techniques des traitements esthétiques) travaille généralement dans un institut de beauté, centre d’esthétique et activités dédiées à la fourniture de services esthétiques à la personne. Il/elle peut par ailleurs travailler dans des centres et espaces dédiés au bien-être au sein d’hôtels, structures thermales, gymnases ou structures médicales et sociosanitaires offrant aussi des services esthétiques, comme les centres médicaux, les maisons de repos, etc.
Ce métier s’exerce au contact direct de la clientèle, amène à rester debout pendant de longues périodes et impose le port d’un uniforme. L’esthéticien/ne collabore avec les autres personnels et peut être appelé/e à en coordonner les activités en qualité de responsable technique.
Les principales activités de l’esthéticien/ne sont :
Veiller au nettoyage et à l’hygiénisation des espaces de travail et des équipements.
L'agent de vente intervient, au niveau exécutif, dans le processus de vente et son activité consiste à aider la clientèle dans l’achat de produits alimentaires ou autres, à s’occuper de la préparation des marchandises, ainsi que de leur emballage et à effectuer les opérations de caisse. Il s’occupe aussi d’aménager et de ranger les espaces d’exposition selon les critères de présentation et de promotion définis, ainsi que de contrôler les stocks disponibles entreposés.
L’agent de vente travaille dans une entreprise commerciale traitant divers types de produits et ses activités peuvent varier en fonction des dimensions du point de vente et du canal de distribution (grande ou petite distribution). Selon le type et les dimensions de la structure où il travaille, l’agent de vente peut être en rapport avec le titulaire du magasin, avec d’autres opérateurs éventuellement (vendeurs), avec les opérateurs du magasin ou avec les chefs de rayon.
Il utilise la technologie spécifique relative aux tâches qui lui sont confiées (logiciel de gestion du magasin, caisses enregistreuses, …).
Les principales activités de l’agent de vente sont :
Le technicien du développement et de la gestion de produits et services numériques est une figure avec des compétences polyvalentes, liées à la surveillance des processus pour les systèmes, réseaux, gestion des données, développement de solutions TIC, numérisation des processus de travail de bureau.
Il fournit, dans le cadre des spécifications qui lui sont assignées, des activités d’assistance et de maintenance aux systèmes d’information et au matériel, y compris l’installation et la mise à niveau. Il peut également exercer d’autres activités, telles que: mettre en place et activer un service de sauvegarde et de récupération de données, gérer les pare-feu, les systèmes de contrôle d’accès (connexion et authentification) et d’autres systèmes de protection des données, pour assurer la sécurité des systèmes informatiques.
Possède une expertise fonctionnelle dans la documentation, l’assistance dans les domaines de l’installation, de la mise à niveau et de la mise hors service de matériel, de logiciels ou de composants de sous-système, de la sécurité et des tests de conformité, de la gestion de réseaux informatiques, de la gestion des données et de l’intégration d’outils numériques dans les activités professionnelles.
Le technicien du développement et de la gestion de produits et services numériques peut opérer dans des sociétés de services informatiques, des maisons de logiciels et des centres de données qui fournissent à la fois aux particuliers et aux entreprises un support technique et des services d’externalisation informatique, ainsi que dans des entreprises, banques, assurances, ainsi que dans l’administration publique et dans tous les domaines où des ressources sont nécessaires pour s’occuper des TIC.
Les activités de l’auxiliaire de vie visent à rendre et à maintenir le bien-être psychophysique de sujets fragiles et non-autonomes, en les assistant dans le cadre des diverses activités de la vie quotidienne en relation à leurs besoins et à leurs requêtes spécifiques. L’auxiliaire de vie s’occupe de la personne non-autonome et lui apporte son aide pour effectuer les activités quotidiennes, dans l’objectif de promouvoir l’autonomie de ladite personne en fonction de ses caractéristiques psycho-physiques.
L’auxiliaire de vie travaille là où se trouve la personne à assister.
Les destinataires de ce service peuvent être des personnes non-autonomes, âgées, présentant un handicap physique et/ou sensoriel ou porteuses de pathologies invalidantes. Il/elle agit en collaboration avec les services sociosanitaires et avec les professionnels participant aux soins de la personne.
Les principales activités de l’auxiliaire de vie sont :
Le médiateur interculturel intervient dans le processus de définition, réalisation et évaluation d’interventions de médiation interculturelle. Ses activités consistent à établir des liens entre citoyens étrangers et services présents sur le territoire afin de promouvoir l’intégration et la jouissance des droits fondamentaux par l’usager étranger.
Les interventions du médiateur interculturel ont pour cadre des structures éducatives et formatives, des services sociaux et sanitaires, des structures judiciaires où la nécessité d’interventions de médiation interculturelle se fait sentir en fonction de la présence d’étrangers et des organismes publics et privés qui visent à développer des activités d’intégration socio-culturelle et de promotion de l’interculturalité.
En instaurant des interventions de médiation, il noue des relations avec les structures et les services du territoire typiques avec lesquels l’usager entre en contact.
Les principales activités du médiateur interculturel sont :
Le référent des services pour personnes âgées s’occupe des aspects organisationnels et assure l’efficience opérative, à travers la promotion du travail d’équipe, de services et/ou structures pour personnes âgées.
Il coordonne et planifie, avec autonomie et responsabilité d’initiative, les activités et les actions nécessaires à la mise en œuvre des Plans d’Assistance Individuelle et garantit la qualité constante du service fourni. Il entretient les rapports avec les réalités extérieures et avec les services sociosanitaires concernés.
Le référent des services pour personnes âgées travaille dans des structures résidentielles et semi-résidentielles destinées aux personnes âgées et au sein de services d’assistance à domicile pour personnes à degrés d’autosuffisance variables. Il constitue la référence intermédiaire entre la direction de l’organisme de gestion et les opérateurs chargés de fournir les services d’assistance sociale.
Les principales activités du référent des services pour personnes âgées sont :
L’assistant dentaire (ASO) aide le chirurgien dentiste et les professionnels de ce secteur durant les prestations propres à l’odontologie, en préparant le local et les instruments, en entrant en relation avec les personnes soignées et les collaborateurs externes et en effectuant le travail de secrétariat du studio.
Il leur est absolument interdit d’intervenir directement sur le patient, même en présence du chirurgien dentiste et de professionnels de la santé.
La profession d’assistant dentaire (ASO) est strictement règlementée et son exercice est soumis au respect des conditions suivantes :
L’exemption totale ou partielle de la formation et de l’examen est prévue pour les personnes remplissant des conditions spécifiques.
Les principales activités de l’ASO sont :
Gérer les contacts avec les fournisseurs, les informateurs scientifiques, les consultants et les collaborateurs.
L’opérateur sociosanitaire s’occupe des soins et de l’assistance aux personnes dont l’autonomie psychophysique est limitée ou nulle et les aide à répondre à leurs besoins de base en favorisant leur bien-être et leur autonomie. L’exercice de ce métier est réglementé par l’accord passé le 22 février 2001 entre le Ministère de la santé, le Ministère de la solidarité sociale et les Régions et Provinces autonomes de Trente et de Bolzano, pour définir cette profession, le profil professionnel de l’opérateur sociosanitaire et le programme didactique des cours de formation.
Son activité a pour cadre les services de type assistance sociale et sociosanitaire, au domicile de l’usager ou dans des structures hospitalières et protégées (résidentielles ou semi-résidentielles), publiques ou privées.
Son rôle est exécutif et il travaille au sein d’une équipe multi professionnelle, en liaison fonctionnelle et en collaboration avec d’autres opérateurs professionnellement préposés à l’assistance sanitaire et sociale.
Il travaille selon les missions qui lui sont confiées et/ou sur indication spécifique, en toute autonomie dans un milieu défini, dans le respect des plans d’assistance et des protocoles opérationnels établis par le personnel sociosanitaire.
L’exercice de la profession nécessite d’être titulaire de la qualification spécifique, délivrée sur réussite de l’examen concluant un cours de formation d’une durée de 1000 heures.
Les principales activités de l’OSS sont :
Le formateur préside toutes les phases du processus de formation. Il s’occupe de la conception des interventions, même en modalité e-learning, en cohérence avec les besoins de formation des destinataires et de la coordination didactique en surveillant les variables de classe relatives aux dynamiques de groupe. Il conçoit et réalise l’évaluation des apprentissages dans le cadre et à la fin du parcours de formation, en cohérence avec les dispositions qui régissent le système régional d’identification, validation et certification des compétences. Le formateur peut dispenser des actions de formation et gérer le processus de reconnaissance des crédits de formation.
Le formateur travaille généralement dans des agences, des organismes ou des institutions exerçant des activités de formation professionnelle, tant publiques que privées, mais il peut également agir dans le cadre des structures dédiées aux ressources humaines des entreprises, généralement de grande ou moyenne dimension, où il s’occupe de la formation continue des travailleurs de l’analyse des besoins à la conception et à la mise en œuvre. Il entretient des relations avec différents rôles professionnels au sein de l’organisation : il travaille en équipe avec des experts du contenu de la formation ainsi qu’avec des experts externes et des profils travaillant dans le domaine des ressources humaines d’entreprises. Le formateur peut également agir de manière autonome, en tant que professionnel indépendant ou entrepreneur.
L’orienteur accompagne les jeunes et les adultes dans la définition de leur projet de formation et/ou professionnel et dans les processus de transition scolaire, formative et professionnelle. Il exerce des activités d’accueil, de formation d’orientation, de bilan de compétences et de définition de plans d’actions et de projets professionnels . Il prend également en charge les utilisateurs dans la recherche active et les accompagne lors du placement. Il peut également accompagner les utilisateurs dans le processus d’identification et de transparence des compétences au sein du système régional d’identification, de validation et de certification.
L’orienteur travaille principalement dans les services - publics et privés - pour le travail et la formation, mais il peut également travailler dans les écoles et les universités, dans le cadre des activités d’orientation et de placement. Il fonctionne avec une bonne marge d’autonomie, interprétant les besoins de l’utilisateur et développant des parcours et des projets personnalisés dans le cadre. Il s’interface avec les personnes responsables et avec d’autres personnes spécialisées qui interviennent dans le processus d’orientation. Il est également appelé à se rapporter à des entreprises, des opérateurs et des interlocuteurs différents du marché du travail local, afin de réaliser les activités d’orientation et d’accompagnement au travail.
Le technicien de l’insertion au travail conçoit et met en œuvre des interventions d’accompagnement à l’insertion au travail et aux transitions. Il s’occupe d’accompagner les personnes dans le parcours d’insertion/réinsertion professionnelle.
Il conçoit, active et surveille des plans individualisés d’insertion professionnelle en faveur des personnes qui ont besoin d’un accompagnement dans les périodes de transition : chômeurs, personnes handicapées et défavorisées, NEET.
Dans le cadre de ses activités, il représente un point de référence pour les utilisateurs et pour les autres parties impliquées dans le parcours, en fournissant des supports méthodologiques et relationnels appropriés aux destinataires directs de l’intervention et aux points de contact dans les différents contextes d’insertion, en intervenant, si nécessaire, en apportant des modifications et des corrections au projet initial, ainsi que des renvois opérationnels et des évaluations ponctuels pour le traitement progressif de l’expérience de travail en cours et/ou réalisée.
Le technicien de l’insertion professionnelle travaille dans le cadre des services de l’emploi et de la formation, dans des organismes, des entreprises ou des sociétés, publics ou privés de différentes tailles, tels que : agences pour l’emploi, agences de formation, écoles, universités, Centres pour l’emploi, coopératives sociales d’insertion professionnelle, agences de courtage, sociétés de sélection et outplacement. Il peut également travailler pour des organismes publics et des entreprises, auxquels il fournit des conseils sur des cibles spécifiques d’utilisateurs, des projets et/ou des actions de politique active du travail. Dans le cadre de ses activités, il est en relation non seulement avec les personnes concernées, mais aussi avec d’autres professionnels (formateurs, référents techniques, opérateurs de services pour l’emploi et/ou socio-sanitaires, professionnels d’autres services).
Le tuteur pédagogique joue un rôle de soutien dans les processus de formation, en effectuant des tâches de nature organisationnelle, mais aussi de facilitation des processus d’apprentissage.
Figure de référence pour les participants et les enseignants, il intervient aussi bien dans le contexte de la salle de classe que dans la relation individuelle avec l’élève et les autres acteurs du processus de formation (enseignant, coordinateur didactique, entreprise, famille) pour favoriser le bon déroulement de la formation.
Le tuteur travaille généralement dans des contextes organisationnels tels que des agences ou des organismes de formation, tant publics que privés. En plus des participants et des entreprises impliquées, il entretient des relations avec les différents rôles professionnels au sein de l’organisation : professeurs et experts de contenu, coordinateur pédagogique, personnel administratif.
L’accompagnateur de tourisme équestre accompagne des personnes seules ou des groupes sur des itinéraires, pour des excursions ou promenades à cheval, en apportant à la clientèle son assistance technique et en lui fournissant des informations d’ordre touristique relatives aux lieux traversés.
L’exercice de cette profession est réservé aux titulaires d’une habilitation professionnelle obtenue à l’issue d’un cours de formation et à la réussite d’un examen.
Pour exercer cette profession en Vallée d’Aoste, il est indispensable d’être inscrit au tableau professionnel régional, ainsi que de posséder une connaissance de la langue française correspondant au moins au niveau B1 du CECR (Cadre européen commun de référence pour les langues).
L’accompagnateur de tourisme équestre peut exercer son activité de manière autonome ou faire appel aux ressources et aux structures de centres de tourisme équestre et de cercles hippiques. Il peut également œuvrer au sein d’entreprises touristiques locales, de villages touristiques ou de structures hôtelières qui complètent leur offre récréative et sportive par des activités de tourisme équestre. Il agit dans le cadre de procédures, ainsi que de modalités techniques et opérationnelles définies et dans le respect des dispositions spécifiques en matière de sécurité prévues pour la pratique de cette discipline.
Les principales activités de l’accompagnateur de tourisme équestre sont :
Le cuisinier est le chef de cuisine. Il s’occupe de la création du menu et de la préparation des plats - des entrées au dessert - en soignant leur goût et leur aspect esthétique. Le cuisinier exerce également de nombreuses tâches de gestion : il choisit les fournisseurs et commande les matières premières, gère les stocks et les approvisionnements, détermine le prix des plats et est responsable du soin et de l’hygiène de la cuisine. C’est le point de référence de la brigade de cuisine, qui a pour tâche de coordonner.
Certains cuisiniers se spécialisent dans certains types particuliers de cuisine ou dans des domaines spécifiques (chef saucier, chef poissonnier, chef garde-manager, etc.). Les tâches varient selon le type d’exercice : dans des locaux de petite taille et peu structurés, il remplit des fonctions de type opérationnel : cuisine, gérer les approvisionnements et garder la cuisine en ordre. Dans les brigades de cuisine organisées, dans les restaurants et les hôtels de haut niveau, le cuisinier peut être appelé à la fois à une majeure spécialisation et à une gestion managériale de la cuisine, avec des tâches de coordination et de supervision, en contact étroit avec la direction de la structure.
Le chef travaille dans des restaurants, des hôtels, des cantines, des bars avec des restaurants, des navires de croisière, des entreprises offrant des services de restauration et de banquet. Il collabore avec les membres de la brigade de cuisine (chefs cuisiniers, commis de cuisine, plongeurs, etc.), assumant généralement des tâches de coordination. En ce qui concerne l’environnement de travail, différents degrés de spécialisation sont requis, jusqu’à des niveaux de compétence et de formation très élevés.
Le travail de cuisinier est très exigeant car dans la cuisine, les rythmes de travail sont serrés, vous restez debout pendant de nombreuses heures, vous êtes exposé à des vapeurs, des fumées, des changements de température.
Le directeur des pistes coordonne les opérations de damage et de préparation des pistes et signale au gestionnaire du domaine skiable – en vue de l’adoption des mesures nécessaires et sur avis, si possible, de la Commission locales des avalanches – les situations de danger potentiel, en ce qui concerne notamment le danger d’avalanches. Il coordonne le service de secours sur les pistes. D’autres fonctions peuvent lui être déléguées par le gestionnaire du domaine.
L’aptitude à exercer cette profession est reconnue au titulaire d’une habilitation professionnelle délivrée après la réussite d’un examen auquel l’on accède soit à l’issue d’un cours de formation organisé à cet effet, soit sur la base d’une expérience professionnelle cohérente démontrée, sans préjudice des compétences propres au profil professionnel de pisteur-secouriste.
Pour exercer cette profession en Vallée d’Aoste, il est indispensable d’être inscrit au tableau professionnel régional, ainsi que de posséder une connaissance de la langue française correspondant au moins au niveau B2 du CECR (Cadre européen commun de référence pour les langues).
Le directeur des pistes exerce son activité dans le cadre du domaine skiable, au sein des sociétés de gestion des domaines.
Il coordonne les aspects de l’organisation et de la gestion des domaines skiables et des ressources humaines et veille aux rapports avec les touristes et à la communication avec les médias.
Il gère et organise les opérations de secours, en ayant recours à des moyens et à des équipements spécifiques.
Les principales activités du directeur des pistes sont :
Gérer, coordonner et organiser les engins et les équipements.
Le moniteur de vélo tout-terrain (VTT) accompagne des individus ou des groupes dans le cadre d’itinéraires, de randonnées et d’excursions en vélo tout-terrain, assure à ses clients une assistance technique et mécanique et leur fournit des renseignements d’intérêt touristique sur les endroits traversés. Il peut également enseigner à ses clients la pratique du vélo tout-terrain.
L’aptitude à exercer cette profession est reconnue au candidat qui a réussi un examen après avoir suivi un cours de formation organisé à cet effet, auquel ont accès les personnes munies de l’habilitation délivrée par la Federazione Ciclistica Italiana.
Pour exercer cette profession en Vallée d’Aoste, il est indispensable d’être inscrit au tableau professionnel régional, ainsi que de posséder une connaissance de la langue française correspondant au moins au niveau B1 du CECR (Cadre européen commun de référence pour les langues).
Le moniteur de vélo tout-terrain (VTT) peut exercer son activité de manière autonome ou faire appel aux ressources et aux structures d’associations sportives, d’entreprises ou de coopératives. Il peut également œuvrer au sein d’entreprises touristiques locales, de villages touristiques ou de structures hôtelières, qui complètent leur offre récréative et sportive par des balades et des randonnées en vélo tout-terrain. Il œuvre dans le cadre de procédures et de modalités techniques et opérationnelle définies et dans le respect des dispositions spécifiques en matière de sécurité prévues pour la pratique de cette discipline.
Les principales activités du moniteur de vélo tout-terrain (VTT) sont :
Le pisteur-secouriste est chargé des interventions de prise en charge/évacuation et de premiers secours des personnes blessées sur les pistes de ski. Il peut également être chargé de fournir des informations et d’assister les clients du domaine skiable, ainsi que de l’entretien des pistes et du service d’ouverture et de fermeture de celles-ci.
L’aptitude à exercer cette profession est reconnue au titulaire d’une habilitation professionnelle délivrée après la réussite d’un examen auquel l’on accède soit à l’issue d’un cours de formation organisé à cet effet, soit sur la base d’une expérience professionnelle cohérente démontrée.
Pour exercer cette profession en Vallée d’Aoste, il est indispensable d’être inscrit au tableau professionnel régional, ainsi que de posséder une connaissance de la langue française correspondant au moins au niveau B1 du CECR (Cadre européen commun de référence pour les langues).
Le pisteur-secouriste exerce son activité dans le cadre du domaine skiable.
Il joue un rôle opérationnel, en interaction avec d’autres professionnels et, notamment, en suivant les indications du directeur des pistes, en collaboration avec d’autres opérateurs, dans la réalisation des missions qui lui sont attribuées, y compris avec les services médicaux compétents pour la gestion des secours.
Il utilise des engins et des équipements spécifiques pour se déplacer et intervenir sur les pistes.
Les principales activités du pisteur-secouriste sont :
Le gérant de refuge alpin est un professionnel qui assure l’ouverture et le gardiennage de refuges alpins, c’est-à-dire de structures d’accueil situées à des endroits favorables à des ascensions et excursions. Il assure une mission d'hébergement et de restauration destinée aux alpinistes et excursionnistes dans des zones isolées de montagne, accessibles par des chemins muletiers ou des sentiers, à travers des glaciers, des moraines ou par des routes qui ne sont pas ouvertes à la circulation routière publique ou par des remontées mécaniques.
L’activité du gérant de refuge alpin est généralement saisonnière. Il s’occupe de l’accueil et du séjour des touristes. S’il est également guide de haute montagne, il peut aussi les accompagner lors d’excursions et d’escalades.
Son contexte de travail est strictement lié à l’environnement et aux traditions de la montagne et peut donc être considéré comme le territoire dans son ensemble. Ses activités et les services fournis, tout comme les types de clients (alpinistes, excursionnistes, touristes) varient essentiellement en fonction de l’altitude du refuge (haute ou moyenne montagne), notamment pour ce qui est du type d’information et d’assistance fourni au client et du service de restauration.
Pour pouvoir exercer cette activité, il est nécessaire d’être titulaire de l’habilitation professionnelle y afférente et d’être inscrit au registre régional professionnel des gardiens de refuge.
Conformément à l’art. 36 (Dispositions en matière de réglementation de la profession de gardien de refuge de montagne. Modification de la loi régionale n° 4 du 20 avril 2004) de la L.R. n° 1 du 20 janvier 2005 portant mesures en vue de l'entretien de la législation régionale. Modification et abrogation de lois et de dispositions régionales, l’habilitation est délivrée après la réussite d’un examen écrit et oral auquel l’on accède à l’issue d’un cours de formation.
Les conditions d’admission au cours de formation sont :
Les principales activités du gérant de refuge alpin sont :
Le réceptionniste travaille dans des structures hôtelières et d’autres structures d’accueil, telles que des structures résidentielles, villages touristiques, campings et ses activités sont liées à l’accueil et à l’information. Il gère la communication avec les clients, s’occupe de toutes les activités liées aux réservations et gère les départs et les arrivées.
Le réceptionniste peut travailler sous la supervision du directeur, du réceptionniste en chef ou directement du titulaire. Ce poste peut constituer un rapport de travail à durée indéterminée ou déterminée : ce sont surtout les localités où le marché touristique est très saisonnier qui optent pour cette deuxième solution. Les rythmes de travail sont particulièrement intenses à la période des fêtes et avant les jours fériés. Les horaires de travail peuvent comporter une présence prolongée à toute la journée.
Aucune habilitation spécifique n’est requise pour exercer cette profession à titre de salarié. Le marché du travail demande souvent une qualification, qu’il est possible d’obtenir en suivant un cours de formation professionnelle ou à l’issue d’un parcours d’apprentissage ou suite à l’expérience professionnelle acquise.
Compte tenu des caractéristiques du travail, les qualités nécessaires sont de bonnes capacités de communication, la connaissance de deux langues étrangères au moins et de bonnes compétences dans l’utilisation des technologies. Ce travail nécessite par ailleurs des caractéristiques personnelles telles que la précision, une bonne mémoire et la capacité de faire face aux imprévus et de communiquer de façon efficace et empathique. Le réceptionniste est tenu de fréquenter les cours sur la santé et la sécurité au travail et est soumis à une surveillance sanitaire, notamment si le poste qu’il occupe prévoit un horaire nocturne.
La qualification de réceptionniste est liée à la figure de l’agent des services de promotion et d’accueil – Section structures d’accueil – du Répertoire national IeFP, dont elle représente le profil régional. La qualification est délivrée après fréquentation du cours et réussite de l’examen y afférents du parcours IeFP sur trois ans. À la suite de quoi, il est possible de poursuivre la formation pour obtenir le Diplôme professionnel.
Les principales activités du réceptionniste sont :
L’agent des services de salle et de bar intervient, au niveau exécutif, dans le processus de la restauration : ses activités sont relatives à la gestion de la relation avec le client, à la préparation des commandes, au services des repas, à la préparation et au services des produits du bar, selon les normes fixées par l’entreprise et dans le respect de critères de qualité et de sécurité hygiénique et sanitaire.
Il s’occupe aussi de l’aménagement du contexte et des équipements de travail, de l’approvisionnement et de la conservation des équipements, des matières premières et des produits semi-élaborés selon les normes fixées par l’entreprise et dans le respect de critères de qualité et de sécurité hygiénique et sanitaire.
L’agent des services de salle et de bar travaille dans des entreprises de restauration ; il collabore avec les membres de la brigade de salle (techniciens de salle/bar, chef de rang, maître, directeur de salle, …) à la réalisation du service de salle et de bar. Il s’occupe aussi de l’aménagement, du nettoyage et du rangement des espaces et des équipements de travail et collabore à l’approvisionnement en matières premières nécessaires à la réalisation du service.
Il agit dans le cadre de procédures et de modalités techniques opérationnelles définies pour la qualité du service et dans le respect des normes spécifiques prévues pour la restauration, relatives à l’hygiène des aliments et à la sécurité sur les lieux de travail.
Les principales activités de l’agent des services de salle et de bar sont :
L’agent d’hôtellerie s’occupe du nettoyage, de la remise en ordre et de l’entretien des chambres, des salles de bain et des parties communes des structures hôtelières ou touristiques. Il peut participer au service des petits déjeuners et au service de buanderie.
L’agent d’hôtellerie travaille dans des structures hôtelières, généralement sous la supervision du directeur ou de la gouvernante, le cas échéant. Ce poste peut constituer un rapport de travail à durée indéterminée ou déterminée : ce sont surtout les localités où le marché touristique est très saisonnier qui optent pour cette deuxième solution. Les rythmes de travail sont particulièrement intenses à la période des fêtes et avant les jours fériés. Les horaires de travail peuvent comporter une présence prolongée à toute la journée.
Aucune habilitation spécifique n’est requise pour exercer cette profession à titre de salarié. Le marché du travail demande souvent une qualification, qu’il est possible d’obtenir en suivant un cours de formation professionnelle ou à l’issue d’un parcours d’apprentissage ou suite à l’expérience professionnelle acquise.
Les principales activités de l’agent d’hôtellerie sont :
Le commis de cuisine intervient dans le processus de la restauration de façon autonome et responsable au niveau de l’application de méthodes et de procédures de base pour la préparation des repas. Sa qualification lui permet d’effectuer des activités relatives au choix, à la préparation, à la conservation et au stockage de matières premières et de produits semi-élaborés, et à la réalisation de plats simples, cuisinés et servis sur la base de recettes et/ou sur les indications d’autres figures techniques et/ou de direction. Il possède par ailleurs des compétences liées à l’organisation de son travail et à la préparation des espaces et des équipements pour la réalisation du service de restauration, selon les normes fixées par l’entreprise et dans le respect de critères de qualité et de sécurité hygiénique et sanitaire.
Le commis de cuisine travaille dans des entreprises de restauration de divers types (restaurant, autonome ou annexe à un hôtel ou à une structure extra-hôtelière ; agritourisme ; refuge alpin ; pizzeria ; fast-food ; restauration rapide ; restaurants à thème – rôtisserie et gastronomie, proposant des plats préparés à emporter ; cuisine d’un service de traiteur ; hôpital et autres structures sociosanitaires offrant un service d’accueil et/ou maison de repos ; cantine, etc.).
Il interagit principalement avec des cuisiniers, des cuisiniers chefs de brigade ou cuisiniers indépendants, ainsi qu’avec d’autres autres membres éventuels de la brigade de cuisine. Il apporte sa collaboration dans la préparation des bases et des produits semi-élaborés et/ou dans la préparation de plats simples.
Dans les localités touristiques, le commis de cuisine peut être employé à titre saisonnier.
Les rythmes de travail sont généralement intenses à la période des fêtes et avant les jours fériés, ainsi que durant la haute saison, surtout dans les restaurants annexes à une structure d’accueil dans un lieu de villégiature. Les horaires de travail peuvent comporter une présence prolongée à toute la journée.
Aucune habilitation spécifique n’est requise pour exercer cette profession à titre de salarié.
Mais, conformément à la délibération du Gouvernement régional n° 4197 du 22 novembre 2004, l’attestation relative à l’accomplissement de la formation obligatoire, qui remplace le livret sanitaire, est indispensable.
Le marché du travail demande souvent une qualification, qu’il est possible d’obtenir en suivant un cours de formation professionnelle d’une durée de deux ou trois ans ou à l’issue d’un parcours d’apprentissage, ou suite à l’expérience professionnelle acquise dans ce secteur.
Après avoir fait ses preuves dans les diverses parties de la cuisine pendant une période durant d’ordinaire 2 à 3 ans, le commis de cuisine peut devenir chef de partie, et choisir de se consacrer à un segment spécifique de l’art culinaire ; il a aussi la possibilité de progresser dans sa carrière en devenant cuisinier (dans une petite structure) ou cuisinier/chef de partie, puis sous-chef et chef (dans une grande structure).
L’exercice de l’activité à titre entrepreneurial impose l'inscription dans des registres d’habilitation, c’est-à-dire d’être titulaire de titres professionnels spécifiques pour l'exercice d’activités commerciales dans le secteur de l’alimentation et du service d’aliments et de boissons. Quiconque désire entreprendre une activité comportant le service d’aliments et de boissons est tenu de présenter directement à la Commune ses qualifications personnelles, morales et professionnelles au sens de la loi n° 287/1991.
Les principales activités du commis de cuisine sont :
Le Technicien de la conduite et de l’entretien des installations à câbles exerce des activités d’entretien sur les installations à câbles de différents types et, après habilitation du Directeur d’exploitation, des activités de manœuvre et de surveillance de celles-ci dans le rôle de conducteur ou d’agent, selon leurs attributions respectives. Ces tâches sont effectuées conformément aux procédures et instructions contenues dans le Manuel d’utilisation et d’entretien de l’installation et dans le Règlement d’exploitation de l’installation, ainsi que celles fournies par le chef de service.
Le Technicien de la conduction et de l’entretien des installations opère auprès des sociétés de gestion des installations à câbles en qualité d’entretien, de conducteur, d’agent et/ou de sociétés spécialisées dans l’entretien des installations à câbles en qualité d’entretien.